Définitions simples des pathologies ou symptômes : asthme, urticaire, eczéma…


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Certains symptômes peuvent faire suspecter une allergie, mais ils sont souvent attribués à une autre pathologie, d’où le délai souvent long pour poser le diagnostic et donc adopter le bon comportement. Décodage des symptômes les plus courants des allergies.

Les symptômes des allergies peuvent être classés selon trois types de signes : cutanés, respiratoires, oculaires, digestifs et oraux. Pour le grand public, non sensibilisé à la question des allergies, ceux-ci peuvent évoquer autre chose. Il convient donc d’être vigilant. Si les symptômes persistent, se répètent ou prennent une forme sévère, il est recommandé de consulter un médecin-allergologue qui procédera à des tests pour confirmer l’existence d’une allergie et pour identifier l’allergène responsable.

Les signes cutanés

► L’eczéma ou dermatite atopique — Non contagieux, l’eczéma ou dermatite atopique se manifeste par une inflammation de la peau accompagnée de fortes démangeaisons (appelées prurit). L’eczéma ou dermatite atopique se reconnaît à une peau rugueuse localement, l’apparition de croûtes et une peau sèche. Sa localisation varie : tête, cou, plis de flexion, tronc, membres, paumes des mains, plantes des pieds et nez. L’eczéma ou dermatite atopique touche essentiellement les jeunes enfants. Chez les tout-petits, qui peuvent être touchés dès l’âge de 3 mois, on parle d’eczéma du nourrisson.

► L’eczéma de contact — L’eczéma de contact est une réaction de la peau au contact d’une substance allergène. L’eczéma de contact est une réaction fréquente qui touche 15 à 20 % des Européens . Les allergènes responsables sont nombreux et se trouvent dans les cosmétiques (parfums, conservateurs…), les vêtements et chaussures (métaux des boucles et boutons, colorants des textiles…), les médicaments et produits de soin (antiseptiques, crèmes antibiotiques…), et certains produits professionnels (produits utilisés dans l’exercice de certaines professions).

► L’urticaire — L’urticaire se manifeste par des plaques arrondies rouges ou rosées et en relief, avec des démangeaisons (prurit). L’urticaire peut disparaître en 48 heures, dès que l’allergène déclenchant n’est plus présent, ou au contraire s’étendre en profondeur et gagner les muqueuses.(angiœdème bénin). Le stress majore ou déclenche l’apparition de l’urticaire.

► L’œdème de Quincke — L’œdème de Quincke est un angiœdème qui entraîne des difficultés respiratoires par un gonflement rapide de la peau et des muqueuses au niveau du cou. L’œdème de Quincke est une réaction allergique grave avec risque d’étouffement. Sa prise en charge relève de l’urgence médicale.

Les signes respiratoires

► La rhinite allergique — Éternuements, nez qui coule, narines qui démangent… tous ces signes peuvent faire penser à un rhume. D’ailleurs la rhinite allergique est communément appelée rhume des foins.

► L’asthme — Chez l’adulte, comme chez l’enfant, une crise d’asthme se manifeste par une respiration difficile, un sifflement pulmonaire, un essoufflement et une toux sèche. Certains allergènes (pollens, acariens, poils d’animaux, cafards, moisissures, air pollué, certaines substances chimiques, tabac passif…) favorisent la survenue de crises d’asthme.

Les signes oculaires

► La conjonctivite — Les yeux qui rougissent et qui pleurent sans raison doivent faire penser à une conjonctivite. La conjonctivite allergique est souvent une conséquence d’une rhinite allergique.

Les signes digestifs et oraux

► Les troubles digestifs — Lorsqu’ils se répètent, certains troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhées, douleurs abdominales, reflux gastro-œsophagien, régurgitations) peuvent être évocateurs d’allergies. Souvent liés à une allergie alimentaire, ces symptômes se manifestent peu de temps après avoir absorbé l’aliment responsable de l’allergie.

Le choc anaphylactique

Très grave, le choc anaphylactique est une réaction allergique qui touche tout l’organisme : système cardiovasculaire, système respiratoire, système digestif et sphère dermatologique. Un traitement d’urgence est indispensable (injection d’adrénaline en intramusculaire).

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